Le bois appréhendé dans sa matière la plus… brute !
« Nous avons l’envie d’amener une forêt et sa symbolique sur scène, et pour cela quoi de mieux qu’un arbre ? Nous envisageons différentes séquences qui nous lieront à lui à travers sa déconstruction. Chaque élément : branches, tronc, sciure, deviendra le décor et le support de nos mouvements. Sa décomposition ainsi que l’abri qu’il fournit à d’autres espèces procurent une seconde vie à l’arbre. Nous voulons aussi, de la même manière qu’il pourrait renaître en meuble ou en parquet, donner une seconde vie à notre hêtre. 3 êtres dont 1 avec un H.
« Les arbres meurent debout »
Nous voulons une acrobatie souple, fluide, construite et évolutive, qui danse avec le statique et le dynamique. Parfois ample et aérienne, parfois intime et minuscule. Une acrobatie sincère qui s’inscrit dans un tout en tenant compte de l’autre et de l’objet. Une danse personnelle pour une situation mouvementée.
Parler de nous à travers le temps. Parler du temps à travers l’arbre. L’arbre pousse de façon constante, suit son propre rythme. Bien plus lent que celui des humains. Les branches vivent au présent, fragiles, flexibles et dynamiques, elles cherchent la lumière. Les racines, elles, apportent la stabilité en se nourrissant du passé. Lorsque nous arrachons un arbre de la terre, nous l’arrachons du temps…».